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Mélanie est mère de 6 enfants. La jeune femme ressent un intense bonheur à chaque grossesse et projette déjà, avec son mari, de mener à terme une septième.
Quand elle allaite son benjamin, le petit Hélios, 8 mois et demi, Mélanie aime s’isoler de sa grande tribu :
« J’aime passer un peu de temps toute seule avec lui pour retrouver un peu les moments qu’on avait lorsque j’étais enceinte. »
Être enceinte est l’état dans lequel Mélanie se préfère. Elle a vécu 6 grossesses et a toujours aimé ces périodes :
« J’aime bien être enceinte. J’aime ce sentiment. J’aime les mouvements. J’aime mon gros bidon. J’aime accoucher ! Je suis une grande malade mais j’aime bien accoucher sans péridurale et faire venir mon bébé dans ce monde doucement et naturellement. »
La nostalgie de la grossesse
La mère de famille aime tellement être enceinte qu’elle ressent vite l’envie de l’être à nouveau lorsqu’elle accouche :
« Même quand mon enfant a 2 jours j’ai déjà la nostalgie de ne plus être enceinte. »
Avec Sylvain, son mari, Mélanie mène de front l’éducation des enfants : cours de clarinette, repas en famille… Une situation qui ne lui pose pas problème et qui la pousse à vouloir à nouveau agrandir la famille :
« J’ai l’impression que mon désir de maternité n’est pas assouvi pleinement. Je m’en sors avec six, alors pourquoi je ne m’en sortirai pas avec sept ? »
Et pourquoi pas une septième ?
Quand il est question d’évoquer la venue prochaine d’un bébé, les enfants sont évidemment sollicités pour savoir s’ils sont prêts à accueillir un nouveau frère ou une nouvelle sœur, comme le témoigne Mélanie :
« Dans la famille nous parlons énormément et on aborde souvent ce sujet d’avoir un petit frère ou une petite sœur prochainement. Et les enfants ne sont pas contre. »
Si la jeune femme ressent un intense bonheur lorsqu’elle est enceinte, ce sentiment est également partagé par son conjoint :
« Je ne suis pas seulement fan du gros ventre. J’aime ma femme enceinte autant que quand elle ne l’est pas ! Mais ça me manque quand ma femme n’est pas enceinte. Je n’ai pas le syndrome du ventre vide bien sûr, mais presque. »
« Je n’arrive pas à me dire que ce sera la dernière »
Sylvain rêve, comme sa femme, d’une famille très nombreuse. Mais le père de famille pense aussi à la santé de Mélanie et semble souhaiter que la prochaine naissance soit la dernière :
« Il n’y aurait que moi je n’arrêterais jamais, mais Mélanie a déjà eu 6 grossesses qui ne se sont pas toutes forcément bien déroulées. J’essaye de me faire à l’idée que le septième sera sûrement le dernier. On essaye de se mettre ça dans la tête parce que si l’on s’écoute pleinement, on ne s’arrêtera pas. »
Mais Mélanie a encore du mal à se dire que la septième sera la dernière :
« Je n’arrive pas à me mettre dans la tête que le septième sera le dernier. Je n’arrive pas à faire le deuil et à me dire que ce sera ma dernière grossesse et mon dernier allaitement. C’est un cheminement que je devrais faire et qui risque d’être assez compliqué. »
Source : La Maison des Maternelles – France TV